BUNAKEN

Une nuit sur le ferry, allongé sur le pont : regarder les étoiles filantes, Orion est sous l’équateur, bien allongé, comme le Petit Chien, Sirius brille comme jamais, il n’y a pas de pollution lumineuse en pleine mer et Jupiter est au zénith.
La nuit est belle je ne dormirai pas plus de 2 heures.
De nouveau Gorontalo. Huit heures de voiture pour rejoindre Manado, un bateau nous attend, mes deux compagnons sont prévoyants et n’ont pas envie de passer une nuit dans la ville, merci à eux.
Dès qu’on s’éloigne du plateau peu profond entourant l’ile, on plonge vers l’infini, un mur entoure l’ile descendant à je ne sais  quelle profondeur.

Beaucoup de poissons, je n’ai jamais vu autant de papillons pyramide, ces petits poissons jaunes avec un triangle blanc, des milliers tout le long de la paroi et autant de balistes bleus.
La paroi n’est pas lisse bien loin s’en faut, de multiples renfoncements, crevasses, grottes sont autant d’abris pour qui veut s’y cacher.
J’y verrai une jolie murène perlée assez rare.
Le plaisir de les découvrir sous le faisceau de ma torche.
Une petite déception, alors que tout s’y prête on ne descend pas à plus de 25 mètres….
Ah la sécurité Padi, la méthode américaine hypersécuritaire qui permet à tous ou presque de plonger sans risque mais toujours sans pallier de décompression…. !!!
Je regrette les plongées des Togian, surtout quand on voit du gros évoluer 10 ou 15 mètres en dessous de nous. Finalement je n’y ferai que 6 plongées.
Il me restera l’image de ces murs grouillant de vie.